EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES
ET DE
PHOTO-MONTAGES

du 1er au 30 juillet


au "Café du Gaz" à Nantes
5, allée des tanneurs



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Si la photographie montrait la réalité...on pourrait s'envoler en fermant les yeux...












Formats et tarifs des photographies exposées

reproductions sur support papier photo :

—21 x 30 : 20 €
—30 x 40 : 25 €
—40 x 60 : 30 €
—50 x 70 : 35 €
—60 x 80 : 40 €

reproductions sur support carton 3mm :

—30 x 40 : 30 €
—40 x 60 : 40 €

reproductions sur support rigide en PVC :

30 x 40 cm épaisseur 3 mm: 30 €
5mm: 40 €

40 x 60 cm épaisseur 3 mm: 45
5mm: 55 €

50 x 70 cm épaisseur 3 mm: 65 €
5mm: 80 €

60 x 80 cm épaisseur 3 mm: 90 €
5mm: 120 €


(prix hors coût de transport)













Qui êtes-vous ?

un passant irrésolu,ou un photographe somnanbule...allez savoir...ou allez voir...

Archives du blog

samedi 31 juillet 2010

Ballade pour un ancien marin


(pour Gilles et ses histoires de pirates en jupon)










Je pose une main sur ses orteils
Je lui marmonne un Au revoir
Aucune raison d'être bavard
En sortant de cette chambre blanche
L'échiquier laissé sur la table
Pouvait attendre un prochain coup
Comment lui dire sans cigarette
Que la vie reste insaisissable ?



Un spécialiste lui expliqua
En quelques mots sans mélodrame
-"La chimio c'est comme un programme
Lavage rinçage puis essorage
Et ensuite la convalescence"
Donc il avait encore une chance
Il est allé sur l'esplanade
Il a fumé une blonde entière



Il transcrivait sur un carnet
Des mots de tous les horizons
-"Tu sais "clinique" vient d'un mot grec
Qui voudrait dire "être couché"
Et l'eau salée du goutte-à-goutte
Dans les veines de l'ancien marin
-"J'en ai pas vu assez sans doute
Autour du monde" plaisantait-il


Il parlait d'un prochain voyage
De Nantes à Antseranana
L'itinéraire semblait au point
Manquait que le nom du cargo
Un long regard vers la fenêtre
Un long silence dans le présent
Je laisse le vent faire une ballade
Je laisse la vie à l'imparfait


Il invente un chemin tout droit
Il va au dos d'un éléphant
Il dort sans doute dans le roman
Qu'il n'a pas eu le temps de lire
Il rêve dans le poème en bleu
Qu'il n'a pas eu envie d'écrire
Il veut aller plus loin faut croire
Là-bas vers un recommencement


Comme en songe il fait un délire
A la nage il veut revenir
Vers l'île heureuse d'une utopie
Là-bas où naissent et s'évanouissent
Toutes les promesses de la vanille
Il rencontre un oiseau de mer
-Hé toi l'ange emplumé là-haut
C'est encore loin le paradis ?










2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est toujours loin le paradis.

Sur le pont d'Avignon. Le coup frappa l'enfant à la machoire. Il resta debout. Sourirant. Le tireur: rien. Le fusil: aucun. Et il y avait cette aube et ce soir pleins d'expectations les plus brillantes.

S'il vous plait...

Poétudes

- Peter Ingestad, Sverige

ym a dit…

Merci,Peter,pour cette image du pont,pour "les expectations les plus brillantes"...

parler de soi ou de l'autre,sans frontière,c'est la même chose en poésie...